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 building castles around your heart. (basil)

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Poppy Bloom
— sunshine mixed with a hurricane.
Poppy Bloom


Messages : 314
Avatar, © : alicia vikander, hathaways, p.d.
Pseudo : ivy.
Age : twenty-seven y.o.
Job : linguistics PhD, specializing in scottish gaelic folklore.
Status : single & elusive. 'you pressed your lips against mine and drowned me with promises you didn't keep.'
Top wishes : cross everything off the list, figure things out, stop grieving.

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MessageSujet: building castles around your heart. (basil)    building castles around your heart. (basil)  EmptyLun 16 Jan - 1:46

Lie:
You are forgetting him.
Bleeding him out of your veins,
building castles around your heart.

Truth:
He is sinking into your skin –
dust-brown hair and dimples,
scars and stars tattooed upon his body,
and you, reaching in the dark
for a dream of a dream.

"Just give me an hour! I'll meet you there as soon as I'm done with the books.[…] Ok, fine, thirty minutes then," concède-t-elle, un sourire dans les mots. Elle laisse tomber un nouveau livre dans la boîte ouverte à ses pieds, étiquetée Books: Fiction. A travers la porte entrouverte de la bibliothèque, elle entend la voix d'Elliot émaner du rez-de-chaussée, au pied des escaliers, lui répondant quelques syllabes inintelligibles suivies, dix secondes plus tard, du son caractéristique de la lourde porte d'entrée qui s'ouvre puis se referme. Le silence tombe sur la maison comme une chape de plomb. Maintenant que le nid a repris petit à petit les couleurs de la compagnie, elle ressent plus que jamais le tranchant de chaque minute de solitude. Sans Elliot, sans Reese, sans ceux qui viennent insuffler de la mélodie humaine dans la bâtisse, le silence lui paraît abasourdissant, bien que Poppy sache parfaitement que l'angoissant calme n'existe que dans son crâne. Il y a le vent dans les branches, les bruits habituels de la rue qui s'engouffrent par la fenêtre entrouverte, le plancher qui pousse de longs bâillements et, par dessus tout, harmonisant tout le reste, l'album de clàrsach qui joue paresseusement dans les enceintes situées au rez-de-chaussée, suffisamment fort pour que les notes parviennent jusqu'au premier. Et si elle apprécie la musique celtique, elle ne s'était jamais réellement baignée dedans avant de tomber sur le CD dans les affaires de sa mère. Avant de commencer à faire les siennes, avant les cartons, avant. Elle ignore à quelle nostalgie elle se livre, exactement. Si la musique écossaise dont sa mère remplissait le salon, autrefois, est un réconfort dans la perspective de quitter sa maison ou bien celle de quitter sa patrie. Les deux réalisations ont grimpé sur ses côtés petit à petit, se renforçant l'une l'autre. Jusqu'à s'installer dans le fond de sa gorge, où un goût de panique pèse sur sa langue depuis qu'elle s'est accordé une seconde de répit. Pour réfléchir à ce que cela impliquait. Pour conjurer un visuel d'elle-même, Poppy Bloom en Irlande. Pas assez loin pour être fascinant, pas assez près pour être confortable. Why on earth would she move to Ireland? Elle dépose deux autres livres dans la boîte. La harpe est recouverte une seconde par le froissement du papier contre le carton puis, la suivante, par le tintement de la sonnette de l'entrée. Poppy s'extirpe difficilement d'entre les cartons, tente d'ouvrir la porte mais celle-ci bute contre le fauteuil qu'elle a déplacé pour avoir un meilleur accès à la bibliothèque. Abandonnant la lutte, elle se glisse dans le couloir à travers le mince interstice. "Coming!" La paume glissant le long de la rampe, elle descend les escaliers avec légèreté pour se retrouver, dans l'étroit couloir qui mène à la porte d'entrée, à slalomer entre les cartons – ceux, à moitié faits, qu'elle emmènera à Dublin et ceux, pas tout à fait défaits, qu'Elliot a apporté avec lui. Le hall, zone de collision de leurs deux trajectoires. Le vrai piège, l'expérience le lui a appris, ce sont les tableaux qui pendent de chaque côté. Il suffit de les frôler pour les envoyer s'écraser au sol, et Dieu sait que sa mère lui a suffisamment répété à quel point les cadres étaient ir-rem-pla-çables. "Forgot your keys, have you?" raille Poppy en ouvrant la porte, faisant tourner le lourd battant que seuls les initiés parviennent à maîtriser. "When will you-" la fin de la question disparaît entièrement de sa mémoire. Le sourire meurt sur ses lèvres. Lui. Machinalement, elle jette un coup d'œil au-dessus de son épaule pour vérifier qu'Elliot ne se trouve pas juste derrière, dans l'allée, pas tout à fait prête à réaliser que c'est bel et bien lui qui a sonné, lui qui se trouve sur le seuil. Lui qui - "Basil. Hi," se force-t-elle à prononcer avant que l'incrédulité qui s'étale sur ses traits, teintée d'une pointe de peur, ne fasse faire demi-tour à Basil. Ou ne lui fasse claquer la porte à elle. Elle croyait avoir purgé les souvenirs de lui de la maison. Avoir aéré suffisamment pour que sa présence spectrale se soit évaporée du mobilier. Elle pensait l'avoir rangé dans un carton, lui aussi, et bien qu'elle ne se l'avouerait jamais, l'avoir chassé de chez elle lui avait rendu un peu plus aisée la perspective de s'en aller. Sauf qu'il est là, sur le seuil, et elle peut physiquement sentir ses empreintes s'imprimer sur le cottage. "Can I help you?" Si son trouble est alarmant, Poppy, dans un admirable effort, parvient à maintenir sa voix dans un état parfait de neutralité. Ce n'est tragiquement pas le cas de son regard, qu'elle ne parvient à apposer sur Basil qu'une seconde à la fois, avant qu'il ne s'en aille papillonner dans la rue, quelque part au loin, derrière lui. Poppy déploie tous ses artifices pour masquer la crainte qui a planté ses griffes dans sa poitrine, mais la preuve est bien là, dans le fait qu'elle se tienne toujours dans l'embrasure; dans la réalisation qu'elle, malgré toutes ses bonnes résolutions de civilité, n'aie toujours pas trouvé le courage de l'inviter à entrer.
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Basil Cobalt
◦ you want a heart in this life, you pay for it.
Basil Cobalt


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MessageSujet: Re: building castles around your heart. (basil)    building castles around your heart. (basil)  EmptyVen 20 Jan - 0:05

day twenty : you left but somehow it feels like
there are bricks tied to your ankles
day twenty : you call her to say leaving hasn't worked out
the way all the books say it will..

________________________________
A travers le supplice des derniers mois, Basil s'est curieusement bien tenu. Il est resté religieusement fidèle aux promesses qu'il s'est faites, suivi ses résolutions à la lettre. Ça n'a pas été facile, à vrai dire il a s'agit de l'une décisions les plus difficiles qu'il n'ait jamais eu à prendre, et malgré quelques écarts généralement indépendants de sa volonté, il a fait preuve d'une maîtrise de lui dont il s'ignorait capable. C'es sans doute pourquoi se tenir planté devant la résidence Bloom, après tout ce temps, s’apparenterait presque à une trahison vis à vis de lui même. Tout ça pour ça, pour retourner à la case départ. Une défaite essuyée à dose égale d'amertume et de fatalité. Il n'a rien à faire ici, c'est que qu'il ne cesse de se répéter, mais il jurerait que ses pieds agissent de leur propre chef malgré les ordres aux accents de supplication de sa raison. Le corps et l'esprit sont chez lui en guerre perpétuelle, jamais foutus de trouver un accord. La naissance d'une idée, l'esquisse insignifiante d'une pensée, a déclenché une réaction chimique en chaîne dans son être et avant d'avoir le temps de traiter correctement toutes les informations, il s'est retrouvé à emprunter un chemin douloureusement familier qu'il n'a pas parcouru depuis plusieurs semaines, tout droit vers une séance inéluctable d'autoflagellation. Basil ignore pourquoi, mais il constate avec stupéfaction que la bâtisse est restée parfaitement inchangée, comme si la disparation abrupte de Robert Bloom aurait pu se lire en caractères gras sur la façade. Pourtant, tout est resté si cruellement identique à ses souvenirs qu'ils pourrait imaginer Rob assit dans son fauteuil favori, au coin du feu, livre ouvert sur ses genoux. Ses tympans se souviennent si exactement du ton graveleux de sa voix que son esprit n'a aucune difficulté à la reproduire avec une précision mécanique alors qu'il lui demanderait s'il avait oublié comment faire usage d'une montre. Ça commence bien, et il n'est que sur le pas de la porte. Dans un éclair de lucidité, Basil se rappelle qu'il est encore temps de faire marche arrière. Il se sentirait stupide, mais sa visite spontanée n'aurait finalement aucune incidence. Il ne bouge cependant pas. Il se dit qu'il a besoin de ça, besoin de la regarder effacer les dernières traces de l'existence des Bloom à Fortingall, laisser ses propres yeux en faire le témoignage incontestable pour que le tout sonne enfin réel, définitif. Les équivoques, les zones d'ombres, les incertitudes - ils doivent tous disparaître. Alors, il sonne. Les secondes après le tintement de la sonnette lui paraissent interminables. Elle est là, il en est certain - les notes d'une mélodie qui lui est inconnue s'échappent d'une fenêtre entrouverte et lui parviennent aux oreilles - et quelque chose dans l'anticipation de voir la porte s'ouvrir le met en ébullition, dans un état d'agitation accablant. Finalement, il perçoit le bruit feutré de pas de l'autre côté, et puis celui d'une voix qu'il pourrait reconnaître entre milles. Forgot your keys? N'est-elle pas supposée vivre seule à Fortingall? Sa mère s'est-elle décidée à rentrer? Le fil de pensées est rompu quand Poppy apparaît pleinement dans son champ de vision. Sa gorge se serre. Sur son visage à elle, il lit la surprise la plus totale. S'il fut un temps où Basil était un invité régulier au sein du foyer Bloom, cette époque est maintenant révolue. Il en a fait le choix, et même s'il ne devrait pas l'être, le rappel est cuisant. Are you expecting someone? I can drop by some other time, if you're busy. Clairement, elle s'attendait à voir quelqu'un d'autre dans l'entrée. Au fil des années, beaucoup a transpiré entre eux. L'animosité, la rancœur, l'attraction, la compassion. De tous, la gêne qui s'est récemment installée est de loin le stade le plus pesant. Tous ces mois de silence qu'il lui a imposé ont laissé de lourdes séquelles et leur relation a irrévocablement changé, ses prunelles fuyantes à elle en sont la preuve tangible. Irréparable. L'affligeante réalité est dure à avaler. I thought I'd take up on your offer, actually. There's something of your father's I'd like to keep. Lame, lame, lame. Comment lui expliquer qu'il ressent la nécessité de tenir entre ses doigts la confirmation formelle de son départ imminent pour que l'idée de son départ imminent s'imprime enfin dans son crâne? Qu'il s'agit du le plus radical auquel il a pu pensé, arracher brutalement le pansement pour pouvoir finalement passer à autre chose? Le prétexte est faible, mais il pourrait faire l'affaire. Il lui suffirait de récupérer un bibelot sur une étagère. I mean, if that's still alright with you. Maintenant qu'il y pense, un rejet clair et net pourrait constituer une bonne alternative qui lui épargnerait une visite dans les couloirs de la maison, encore habités par des souvenirs qu'il préfère enfouis. Il en vient à l'espérer. L'espoir. Il a la sale manie de planter ses graines dans son esprit, fleurir sur chaque parcelle de celui-ci pour mieux l'asphyxier.  
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Poppy Bloom
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MessageSujet: Re: building castles around your heart. (basil)    building castles around your heart. (basil)  EmptyVen 20 Jan - 20:33

La tragédie, c'est que Poppy ne s'attendait pas à revoir Basil. Elle pensait lui avoir fait ses adieux au bal du nouvel an et la coupure avait beau avoir été douce-amère, pâle, accablante, au moins, elle avait eu le mérite d'être propre. Elle ne s'attendait surtout pas à le revoir ici. La scène du crime, le décor des souvenirs. Lui planté sur le perron, droit, haut, masquant le soleil qui se distille derrière lui, qui baigne ses contours d'or. Elle, sagement à l'intérieur, cachée par son ombre, une épaule contre le bois de la porte. Poppy est saisie de l'envie brutale de retourner en arrière, avant le silence radio, avant le deuil, avant l'hôpital et le diagnostic. Lorsque les choses étaient simples et floues, lorsqu'elle était encore une créature qui fonctionnait à l'instinct. C'est instinctivement qu'elle aurait quitté le sol, se serait dressée sur la pointe des pieds pour approcher ses lèvres de celles de Basil, s'agrippant à sa veste pour lui faire perdre de sa hauteur, réclamant qu'il la rencontre à mi-chemin. C'était l'incendie, le cœur dans la gorge, les mains fiévreuses et avides, et pourtant, en rétrospective, c'était tellement simple. Il y avait quelque chose d'apaisant dans l'impulsivité, car maintenant que la raison a remplacé l'instinct, Poppy est paralysée. Elle ne sait pas sur quel pied danser, ignore quelle réaction la raison exige d'elle, quelle émotion elle doit revêtir. Chez le notaire, elle avait enfilé successivement la rancœur, la rage, la peine. A Dunrobin, elle s'était timidement essayée à la civilité. Aucune n'avait été convaincante, aucune ne lui avait apporté la moindre forme d'apaisement. Cela avait mis du temps, mais Poppy s'était faite une raison. Tout ce qui aurait pu lui offrir la closure qu'elle réclamait à grands cris était hors de portée. Une explication, une excuse. Un retour dans le temps. Puisqu'elle ne pouvait le trouver d'aucune façon ici, elle irait chercher le soulagement dans la distance. Entre temps, il est là, sur le perron, et elle ignore comment elle est supposée se comporter. Elle a perdu le fil. Par cohérence, caractéristique de l'érudite qui a toujours voulu compenser la nature humaine par la logique, Poppy décide de continuer sur sa lancée. Jouer, si pas tout à fait la bienveillance, au moins l'amabilité. "No, don't worry, I wasn't expecting anyone." Le ton est neutre, patient, mais elle aime bien trop les mots pour les retenir sous sa langue, et le reste dégringole tout seul, un rien mutin : "Especially not you." Il expose la raison de sa visite et Poppy, dans un effort surhumain, empêche son alter ego narquois, que Basil ne connaît que trop bien, de croiser les bras, un sourcil arqué. I thought there wasn't anything you could possibly want from me anymore. Il anticipe l'opposition, lui offre une issue idéale. Elle pourrait lui dire non, affirmer que c'est trop tard, qu'il a raté le coche et que désormais, tout est emballée, rangé, mis de côté. Elle pourrait le lui annoncer avec un air pénitent, lui dire qu'elle est désolée, fermer la porte sur Basil tout en gardant le moral high ground. Elle pourrait. Elle n'en a pas la moindre envie. Sans jouer la parfaite hôtesse qui s'effacerait dans l'embrasure pour le laisser entrer, ce qui ne serait rien d'autre que de l'hypocrisie, Poppy fait volte-face, retournant à l'intérieur en laissant la porte grand ouverte, invitation silencieuse à ce qu'il la suive. Elle slalome en sens inverse entre les cartons, jusqu'à pénétrer dans le salon par la porte entrouverte. La musique se fait plus forte à l'instant où elle passe le chambranle, trop, et elle se dirige machinalement vers le bouton arrêt de la stéréo, avant de se raviser et se contenter de baisser le volume. La confortable harpe celtique se fait plus douce, baignant la pièce avec discrétion. Tout compte fait, il sera sûrement bénéfique de ne pas laisser place au silence. Ils ne connaissent plus le calme tranquille, celui qui n'a pas besoin d'être rempli, qui parle autant que les mots. Il leur a échappé. "There are empty boxes there, should you need one," commence-t-elle, masquant la peur par l'efficacité, désignant une pile de cartons dépliés, posée contre un mur. "Knock yourself out. He would have wanted you to." Sa voix ne craquèle pas, reste parfaitement maîtrisée et elle n'en est pas peu fière. Ses yeux se posent sur Basil et elle reste plantée là, dos à la grande armoire en chêne. Elle ignore ce qu'elle est supposée faire, si la meilleure ligne de conduite serait de retourner à ses livres, à l'étage. Lui dire de claquer la porte derrière lui en partant. Elle redoute qu'il s'imagine qu'elle le surveille, qu'elle reste là, immobile, le regard fermement ancré sur lui, car elle veut absolument savoir quelle réminiscence matérielle de son père il emportera avec lui. Qu'il mette son inertie sur le compte d'une Poppy amère de n'avoir jamais pu faire partie de ce club qu'il partageait avec son paternel. Elle craint tout cela, mais elle ne bouge pas. Les yeux toujours rivés sur Basil - au diable la pudeur. Carton après carton, ça a fini par la percuter. C'est devenu réel. Elle s'en va. Elle tourne la page, brûle le livre et, sur un coup de tête, elle décide que cela lui donne le droit de se livrer à un plaisir coupable. Que cela légitime son besoin de dessiner le portrait de Basil du bout des cils, de se laisser aller à une innocente pyromanie, remuant paresseusement les braises dans sa propre poitrine.
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