| | caught as a bird once free. [w/odessa] | |
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Syl Crenshaw
Messages : 70 Avatar, © : travis fimmel (©hepburns). Multinicks : basil. Pseudo : belispeak, anaïs. Age : thirty-five and not getting any younger. Job : historian and archeologist, modern day indiana jones wannabe. Status : in limbo, sort of. Top wishes : get the wife back, chill out for a while.
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| Sujet: caught as a bird once free. [w/odessa] Mer 18 Jan - 2:14 | |
| she's underwater again, somebody’s daughter, a friend, in the night in the dark in the cold as she walks far away. ________________________________ Le problème quand on a consacré les quelques dernières années de sa vie à gravir les échelons professionnel, et quand bien même on a pu soupirer en imaginant des journées entières dédiées à la seule relaxation du corps et de l'esprit, c'est qu'il est difficile de remplir les longues heures qui semblent s'allonger à l'infini depuis le matin jusqu'au soir quand le principal moyen de distraction a été entièrement retiré de l'équation. Et il y a une limite au temps que Syl peut passer cloîtré entre quatre murs. Bien sûr, la région est pleine de mystères qui n'attendent qu'un curieux invétéré en son genre pour s'intéresser à eux, mais Syl n'a fait que lire en biais les livres qui leurs sont consacrés, ceux dont il a déjà fait l'acquisition il y a quelques jours et qui reposent sur son bureau dans une pile nette et alphabétisée, et s'est de façon impressionnante tenu à l'écart des sites à intérêt en question. Hors de question de perdre son objectif de vue. Hors de question de laisser quoique ce soit le faire oublier la raison de sa venue. Mais Lyra semble déterminée à retarder l'inévitable en le faisant tourner en bourrique. A-t-il imaginé que ça serait facile ? Pas l'espace d'une seconde. Voudrait-il qu'il en soit autrement ? Probablement pas. Syl a toujours apprécié une bonne partie de jeu avec un adversaire de taille et son épouse s'est continuellement démontrée à la hauteur - sans doute un chouia de trop, étant donné la situation critique actuelle, dépassant largement ses espérances. Le fait est toutefois indéniable : les journées sont longues et la morosité perpétuelle de la campagne écossaise a déjà marqué son impact sur sa bonne humeur pourtant usuellement indéfectible. Si Fortingall et son patelin texan natal son difficilement comparables, un océan les sépare, à la fois littéralement et figurativement parlant, mais il est soudainement rappelé par son désintérêt total pour la vie rurale. Le fait qu'il n'ait concrètement rien à faire le trouble encore davantage. La matinée tire sur sa fin et se retrouve à faire les cent pas dans la cuisine, se sentant à la fois stupide et inutile - ce qui s'avère encore pire que se tourner les pouces. Il a entamé la réparation de l'évier avant de se rendre compte d'une pièce manquante, commencer à repeindre les doubles portes de la salle à manger avant de toucher le fond du pot de peinture. Le tout finira par motiver un passage éclair par le centre-ville à la recherche d'outillages. Pas loin d'une demi heure plus tard, il retourne à son nouveau domicile pour être accueilli par une silhouette féminine familière sur son porche. Oh, tiens. Alors, ça, c'est une surprise. Plutôt tenace, n'est-ce pas ? , lâche-t-il en claquant la portière de sa voiture. La jeune femme et lui se sont déjà rencontrés auparavant alors qu'elle a tenté de la racheté la bâtisse dont il a fait l'acquisition, décrétant qu'il s'agit d'un héritage familial. Il a haussé les épaules et puis a refusé, le plus naturellement du monde. Bien qu'il ne compte pas s'éterniser ici, la demeure est désormais sienne et il en faudrait beaucoup pour qu'il accepte de s'en défaire, surtout qu'elle a semblé y tenir. Vous désirez entrer peut-être ? Le sourire et le ton sympathique ne dissimulent en rien l'air de défi qui se traduit sur son visage. La revoir ici constitue l'événement le plus intéressant des derniers jours et il est avide de savoir jusqu'au il pourrait la pousser, désireux de connaître l'étendu de son attachement à la vieille baraque. Tant que vous y êtes, pourquoi pas vous rendre utile ? J'ai encore de la peinture dans le coffre. Syl récupère deux pots de peinture à l'arrière du véhicule avant de si diriger vers la porte pour la déverrouiller, rictus amusé collé aux lèvres. | |
| | | Odessa Weaver
Messages : 51 Avatar, © : Rachel Bilson, Outiles (avatar) Pseudo : Jessica (Lovee) Age : 30 yo Job : assistant Status : single
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| Sujet: Re: caught as a bird once free. [w/odessa] Jeu 19 Jan - 18:38 | |
| ≈ ≈ ≈ { You can try and take away my crown but I will never let my kingdom down When I put it on, it's on for real, damn I wear it so well.} crédit/ tumblr ✰ empire. Odessa avait sa matinée aujourd’hui, elle profitait alors de ce moment afin de s’occuper de son affaire la plus importante, sa propriété familiale. Odessa arriva devant chez l’horrible nouveau propriétaire et elle eut la désagréable surprise de ne pas le trouver ici. Il avait sûrement mieux à faire, mais ce n’était pas son cas. Elle avait des choses à lui dire sur sa maison et elle avait besoin qu’il les entende. En l’attendant, la jeune femme ne se gêna pas pour faire le tour de la propriété. Chaque parcelle du terrain lui rappelait des souvenirs d’enfance. Elle s’était sentie si bien ici. Elle avait eu l’impression d’avoir une vie normale comme les autres enfants. Puis en grandissant ça avait été le lieu de son refuge lorsque les relations avec sa mère était tendue, lorsqu’elle avait eu son chagrin d’amour et ainsi de suite. Maintenant cette propriété n’était plus légalement la sienne et ça lui brisait le cœur. Il ne lui restait plus que ça de sa famille et malheureusement pour elle le nouveau propriétaire semblait se ficher de son histoire. Il ne devait même pas le savoir ou s’en préoccuper. Odessa ne savait pas pourquoi elle était étonnée, c’était un américain avec tout ce qui va avec. Soudain, alors qu’elle était paisiblement assise sur le porche de la maison elle se rendit compte qu’il était enfin en train de rentrer. Il ouvrait les hostilités. Syl semblait à la fois agacé et amusé par la situation. Il ne devait pas être habitué à avoir une jeune femme aussi tenace qu’elle. Il allait l’apprendre à ses dépens, on ne plaisante pas avec les Weaver. S’il pensait avoir connu des emmerdeuses dans sa vie, Odessa avait la palme d’or. « C’est mon deuxième prénom ! » Lui rétorqua la jeune femme fière d’elle avec un sourire en coin. Il allait sûrement finir par perdre patience, mais ce n’était pas son souci. Elle n’allait pas le laisser avoir la moindre seconde de repos tant qu’il ne lui donnerait pas ce qu’elle attend. Syl l’invita à entrer, elle savait bien qu’il était en train de la défier puisque c’était son jeu favori. Il semblait bien s’amuser avec elle, mais ça ne lui plaisait pas. Elle avait mieux à faire que de perdre son temps avec lui. Elle ne pu s’empêcher de lui répondre : « Je ne dirais pas non, mais je ne sais pas ce que vous pourriez inventer pour me faire détaler aussi rapidement .. » Elle s’amusait à lui tenir tête. Elle se méfiait cependant, réellement de lui. Elle ne doutait pas qu’il serait capable de beaucoup pour arriver à ses fins. Il avait l’air de ne pas jouer réellement dans la légalité, alors le fairplay encore moins. Les dernières paroles de Syl l’a rendait carrément dingue, elle le regarda avec des yeux ronds espérant avoir mal entendu. Il était l’homme le plus culotté qu’elle connaissait. Il osait lui demander d’être utile, de l’aider à décharger la peinture et par extension de lui donner un coup de main. Elle savait qu’il jouait avec ses nerfs, mais elle était obligée de répliquer. « Vous voulez que MOI je vous aide à refaire la peinture dans MA maison ? » Lui demanda Odessa avec un ton sarcastique. Elle ne se démontait pas le moins du monde. Elle avait beau être haute comme trois pommes elle avait du caractère. « Vous avez du sens de l’humour. Déjà de croire que je suis du genre à peindre, mais aussi de prendre pour acquit la propriété qui est dans ma famille depuis plusieurs générations ! » Rajouta la jeune femme. Elle tenait à remettre les pendules à l’heure. Ce n’était pas parce que son nom était sur les papiers de la maison qu’elle lui appartenait. Il avait acquis cette maison de la pire des façons. A ses yeux, il n’était qu’un homme cupide qui avait profité des difficultés financières de sa famille. | |
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